
L'alimentation du cheval
éditeur : | Editions France Agricole |
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catégorie : | Nature et animaux > Faune |
date de publication : | |
délai de livraison : | Immédiat (à partir de la date de publication) |
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Résumé
Le pourquoi : les réponses apportées par la nutrition équine
Discipline essentielle et centrale, la nutrition ne constitue cependant pas l’alpha et l’oméga de la médecine équine. Il ne faut en attendre que ce qu’elle peut donner… Les allégations commerciales bien souvent exagérées contribuent à semer le doute dans les esprits avec, pour conséquences, soit un surinvestissement, soit, au bout d’un certain temps, une déception. Les trois aspects majeurs de la santé du cheval pouvant être directement influencés par la nutrition sont : le bien-être, la juste expression d’un potentiel sportif et la gestion de situations pathologiques particulières.
Impact sur le bien-être animal
La notion de bien-être animal est vaste ; nous considèrerons donc ici à la fois la nature des aliments distribués, les conditions de prise des repas et la nutrition stricto sensu. Le cheval étant un herbivore, le fourrage sera au centre du propos tenu ci-dessous. De par le temps passé pour son ingestion, le fourrage recouvre une importance capitale dans l’équilibre psychologique de l’équidé dont le bien-être passera aussi par la consommation massive de fourrage.
Nature et modalités de distribution des aliments
Il est possible de nourrir un cheval avec des aliments concentrés (c’est-à-dire des aliments dont la densité énergétique est importante, qu’ils soient industriels ou traditionnels – céréales, tourteaux…), mais l’aliment de base reste et restera le fourrage. Il doit être distribué en grande quantité et au minimum avec un rapport fourrage/concentré de 1. Plus trivialement, la quantité de fourrage consommé ne devra jamais être inférieure à la quantité de concentrés distribués. Un rapport de 2, souvent facile à obtenir, même avec des chevaux ayant un besoin énergétique conséquent, est même plus propice à éviter les troubles digestifs, les ulcères gastroduodénaux, parfois les myosites… En tout état de cause, plus la part de fourrage dans la ration sera élevée, plus la physiologie digestive de l’équidé sera respectée.
Le nombre de repas de concentrés à distribuer sera bien sûr fonction de la quantité utilisée. Pour être didactique, on considèrera que le volume de chaque repas ne devra pas excéder 4 l et ne pas être inférieur à 2 l. Cette règle déterminera donc la densité énergétique des aliments choisis. Par exemple, si un cheval reçoit deux repas de 6 l d’aliments concentrés, il serait préférable de donner trois repas de 4 l. À l’inverse, trois repas de 1 l d’aliments concentrés ne sont pas souhaitables, car ils peuvent conditionner le cheval à ne jamais être rassasié ; une baisse de la densité énergétique de l’aliment est, dans ce cas, à étudier. Le nombre de repas fournis sera donc fonction de la quantité de foin consommé, de la densité énergétique de l’aliment concentré utilisé et du besoin énergétique du cheval.
Si le cheval est en troupeau, la « place à table » est très importante : il faut veiller à ce que le nombre de mangeoires, ou la longueur d’une mangeoire commune, soit en accord avec le nombre de chevaux constituant le groupe. Il en va de même pour l’accès au fourrage. Même si cela paraît évident, douze juments n’ayant qu’un seul râtelier carré dont un des côtés est placé contre un mur n’ont pas un accès libre au foin… Il en résulte une compétition importante lors de périodes délicates et une inévitable disparité dans les états corporels constatés.
Si le cheval est au box, la compétition pour la prise de nourriture est inexistante, mais la méthode de distribution du foin est capitale… Pour ne pas conditionner l’animal à « manquer » et donc à manger rapidement concentrés et fourrage, le foin devrait être en accès libre. La fourniture de foin à volonté serait donc dans la majeure partie des cas à conseiller. Attention cependant, car beaucoup pensent être dans ce cas de figure : foin à volonté signifie que le cheval peut manger à n’importe quel moment de la journée, ce qui implique qu’il y ait du foin dans le box 24 h/24… même la nuit. Le matin, il doit donc toujours rester du foin disponible !
Ces règles simples permettront de respecter la physiologie digestive de l’animal et son bien-être psychologique découlant de l’existence de longues périodes de mastication (essentiellement grâce au fourrage).
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Titre | L'alimentation du cheval |
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Auteurs | Philippe Benoit, Roger Wolter, Charles Barré |
Editeur | Editions France Agricole |
Langue | FR |
Date de publication | 01/01/2014 |
Droits numériques
Ean PDF | 9782855573823 |
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Type de protection | Adobe DRM |
Ean papier | 9782855572659 |